Newsletter CGT janvier
La CGT AG2R vous souhaite ses meilleurs voeux et vous présente sa newsletter du mois de janvier. Bonne lecture
Que 2024 vous apporte la santé, des rires, de l’insouciance et de la légèreté !
Dans un monde toujours plus complexe et fragmenté, ou la paix recule et les crises sociales se font plus violentes, il y a tout de même des lueurs d’espoir. Les plus belles valeurs que porte le sport seront mises à l’honneur lors des Jeux Olympiques. L’ADN de notre Groupe en partage beaucoup : La solidarité, le dépassement de soi, la richesse et la force du collectif…
En 2024, de nombreux défis seront à surmonter. Comme cité ci-dessus, en raison des J.O, c’est un défi logistique que nos collègues Parisiens et Lillois vont affronter. La CGT milite d’ores et déjà pour que des aménagements soient mis en place rapidement : télétravail, horaires… Lors des NAO, notre organisation syndicale a d’ailleurs porté le sujet.
La CGT sera à vos côtés pour relever bien d’autres défis que nous réserve la Direction Générale. Pour beaucoup, cette année bissextile est une année avec un jour de travail supplémentaire ; pour la CGT, ce sera une journée de plus pour lutter contre les injustices.
Nous formons le vœu pour vous et vos proches que 2024 soit une année heureuse, porteuse de bonheur et de moments privilégiés en famille et entre amis.
Toupie or not toupie : Ça ne tourne pas rond coté Direction
A se vouloir original, on peut facilement sombrer dans le burlesque. Que l’idée d’un statut commun des salariés AG2R et mondialistes traverse l’esprit du Directeur Général, cela peut s’entendre. Mettons cela sur le compte de la jeunesse puisque le novice facétieux a pris ses fonctions depuis un peu plus d’un an. L’inexpérience de la jeunesse en quelque sorte. Ce qui s’entend moins, c’est que personne dans son premier cercle ne l’a alerté sur l’incongruité d’un tel projet. Au contraire, tous les arguments, mêmes injustifiés, sont mis au service de l’objectif d’un statut commun. Ce pourrait être cocasse si cela ne mettait pas le groupe en danger. Car, au-delà d’un statut commun, c’est tout l’équilibre politique du groupe, sa culture des branches professionnelles et toute sa raison d’être qui vacillent. Si nos dirigeants souhaitent réellement s’engager sur cette voix ; alors nous sommes face à un problème de gouvernance opérationnelle et il est souhaitable que la gouvernance politique (les administrateurs) modère fermement les velléités de transformation du groupe vers un modèle opposé au paritarisme. L’erreur du Directeur Général est sans conteste de ne s’entourer que de personnalités qui flattent sa majesté et ainsi plus aucune voix n’ose porter une opinion différente de peur d’être virée du groupe et de se retrouver… au cimetière du père la chaise.
Dire c’est déjà agir. La Direction Générale n’a pas fini de nous entendre !!!
Sérieux coup de semonce des administrateurs CGT à la Direction Générale
Le 19 décembre se tenait l’assemblée générale de la sommitale (organe de gouvernance du Groupe). La Direction Générale y présentait des scénarios de changements importants, dont celui du rapprochement des statuts des salariés AG2R et La Mondiale. Projet unanimement décrié par les syndicats AG2R dans un tract commun fin novembre.
Les administrateurs CGT ont sévèrement recadré une Direction Générale qui prend un peu trop de liberté. Si cette déclaration aborde de nombreux sujets, vous lirez comme l’avenir des salariés d’AG2R est central dans les préoccupations des administrateurs CGT. Ce soutien est le résultat du travail que votre syndicat effectue au quotidien depuis juillet auprès d’eux ainsi que de notre Fédération et Confédération. Indiscutablement la CGT AG2R contribue à l’abandon de ce projet.
« Depuis plusieurs mois, votre projet de plan stratégique pour l’AG2R-La Mondiale pose de graves difficultés en interne et suscite beaucoup d’inquiétude en externe. La CGT rappelle à notre sommitale que quatre secrétaires généraux de Confédération, dont Sophie BINET, vous avaient écrit conjointement pour vous demander de respecter le périmètre juridique du groupe de protection sociale et des modalités de ses prises de décisions politiques. Ce courrier constituait un premier avertissement pour prévenir contre toute velléité d’avancer sur la voie d’une privatisation rampante de l’entreprise. Vous auriez dû aussitôt réagir mais force est de constater que vous avez plutôt minimiser l’impact de cette démarche. Depuis, la situation en interne n’a fait que se dégrader. Plusieurs membres influents de notre institution ont quitté l’AG2R, d’autres, comme le directeur financier, sont sur le point de suivre. Toutes les organisations de salariés de l’AG2R sont mobilisées et toutes sont opposées à un transfert de leur convention collective vers celle de l’assurance. La réunion houleuse du CSE du 23 novembre 2023 s’est terminée dans la confusion la plus totale
Le bureau de la sommitale du 13 décembre 2023 montre que votre projet suscite de nombreuses divergences. Beaucoup d’inquiétudes et d’inconnues sur la gouvernance, le GIE, comme sur la réassurance. Sans compter l’exigence scandaleuse de confidentialité que vous cherchez régulièrement à nous imposer vis à vis de nos organisations. Dans ces conditions vous comprendrez qu’il n’est plus possible pour nous de partager votre vision stratégique. La CGT est très inquiète sur la manière dont vous conduisez ce projet. Il aurait fallu consacrer beaucoup plus de temps à la réflexion et sans doute s’appuyer sur une expertise extérieure pour rassurer les administrateurs, les syndicats de salariés, les équipes de direction et les salariés de l’entreprise. Votre précipitation sème le doute, la suspicion contribue à installer un climat nauséabond dans l’entreprise. La CGT insiste sur la nécessité de retrouver de la sérénité et de la confiance. C’est pourquoi elle demande l’abandon du projet et souhaite que soient tirées toutes les conséquences de cette débâcle. »
Déclaration des administrateurs CGT, 19 décembre 2023
La rémunération de notre Directeur Général est construite avec une rémunération variable sur objectif. Avec un constat aussi accablant de son action, il est légitime de se demander s’il a perçu tout ou partie de celle-ci. Mais, l’opacité de La Mondiale Exécutive, paradis social qui emploie nos dirigeants, nous empêche d’avoir ce type d’information. Ce manque de transparence dans un Groupe de Protection Sociale, attaché à la RSE, pose de plus en plus question !
NAO : La DRH décrochera t’elle le Nobel de la paie ?
Pour les salariés, le mot « prix » est synonyme de difficultés en fin de mois. Pour la DRH, c’est une vaste collection qui s’étend de la meilleure DRH de l’année 2022 à la légion d’honneur.
Les NAO viennent enfin de débuter. Elles ont pris du retard car les données bilancielles n’étaient pas fiabilisées. Mais surtout n‘allez pas dire qu’il y a peut-être un manque de moyens et d’effectifs en RH. Le sujet est tabou au point que lorsque les élus soulignent la charge de travail et se veulent solidaires de nos collègues de toutes les directions RH, la cheffe considère que c’est une mise en cause de ses équipes et refuse d’aborder un sujet qui, dit-elle, n’existe pas.
La Direction nous a affirmé que ce retard n’aurait pas de conséquence et que les augmentations seraient rétroactives au 1er janvier 2024.
Hélas, les bonnes nouvelles s’arrêtent à cette déclaration. Pour le reste, les promesses sont moins radieuses. En effet, la Direction n’envisage pas d’augmentations aussi importantes qu’en 2023. Objectivement, elles l’étaient et la CGT est fière, après d’âpres négociations, d’avoir obtenu des augmentations pour tous alors que les cadres en étaient exclus ces dernières années. Mais, l’inflation galopante a ruiné nos efforts de négociation.
Pour justifier sa modération salariale, la direction se base sur une inflation qui devrait baisser selon les mêmes analystes qui n’avaient pas anticipé l’envolée exponentielle des prix ces dernières années. Malgré ces prévisions, une question reste en suspens : quid du retard de rémunération accumulé depuis 3 ans par rapport à l’inflation ?
Au-delà de la parole de ces « madame Irma », l’analyse de la CGT est plus pragmatique et rationnelle. Elle se réfère au fait que les salaires du groupe ne sont plus attractifs. Comme le revendiquait la CGT, la direction, consciente du déclassement, a procédé à une revalorisation des salaires d’embauche en fin d’année. Ce faisant, c’est un tiers des salariés qui ont été concernés. Peu importe que nous fussions les seuls à revendiquer ce coup de pouce, l’essentiel est que notre analyse était juste et que la direction ait agi en conséquence.
L’effort doit se poursuivre. A la fois parce que cette revalorisation est insuffisante et aussi car les rémunérations des femmes demeurent inférieures à celles des hommes (autre revendication centrale de la CGT). Autrement dit, l’écart avec les hommes persiste. Le défi de la Direction est de rendre le Groupe attractif ; sa responsabilité est d’y mettre les moyens ! La CGT demande à la Direction de la cohérence.
Pour conclure, alors que la CGT souhaitait 7% d’augmentation (inflation + rattrapage), revalorisation des ticket restaurant, de la participation employeur aux RIE, d’un forfait mobilité douce, d’une revalorisation du montant des médailles du travail (mêmes montants depuis 2016) ;
La direction fait des propositions ridiculement basses : +0.5% pour les salaires jusque 35 000€, +0.4% de 35 001€ à 45 000€ et +0.3% de 45 001€ à 55 000€. Elle envisage une prime proratisée en fonction de temps de travail de 500€ brut (il faut ôter la CSG et RDS).
Comme l’a fait remarquer la CGT, avec de telles propositions d’augmentation, il faudra 4 mois pour certains salariés pour acheter le livre du Directeur Général !
A ce stade, la DRH n’est même pas sur la liste des nominés pour le Nobel !
Un groupe un peu plus classé X*.
Le public averti aura noté l’arrivée en janvier d’un nouvel entrant au sein du CDG en vue de remplacer le Directeur en charge de la finance, des risques et de l’investissement. Traitement de faveur pour l’actuel roi des comptes puisque les ex Directrices des instances et de l’informatique ont été écartées du groupe avant l’arrivée de leur successeur.
Polytechnicien comme le Directeur Général et celui de l’épargne, nous scruterons attentivement les orientations qu’il prendra. Si elles s’inscrivent dans la sempiternelle réduction de la masse salariale comme ces dernières années, nous les combattrons résolument.
Il n’y a pas d’argent magique comme le clame régulièrement le directeur actuel. Mais pour la CGT, il y a des priorités budgétaires et l’humain en est une qui passe bien avant la finance pour la finance !
« l’X » est le surnom de l’école polytechnique
Une de plus de moins !
Ça continue de valser au CDG (Comité de Direction Générale) et cela devient de plus en plus inquiétant. La cheffe de la direction omnicanale fait ses cartons. Le bilan de son organisation commerciale est certainement loin d’avoir produit tous ses effets négatifs. Le mal être des assistantes et des commerciaux reste profond. Indéniablement elle aura été plus inspirée sur le sujet de la digitalisation qu’elle avait en charge à son arrivée.
Ce énième départ doit nous interroger collectivement. Que se passe-t-il au sein du Groupe pour qu’il subisse une hémorragie de départ sans précèdent depuis l’arrivée du nouveau Directeur Général ? Ses orientations ne sont à l’évidence pas partagées.
Si c’est l’homme de la situation pour redresser et renforcer le Groupe, alors il est plus que temps qu’il amène de la sérénité et de la confiance. A contrario, s’il n’en est pas capable, alors, la question de sa légitimité se pose !
On notera qu’à ce stade, personne ne remplace la Directrice. C’est dire la considération pour la force de vente du Groupe !
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