Newsletter Septembre
La CGT AG2R vous présente sa newsletter de septembre ! Bonne lecture !
CGT AG2R : Notre seule boussole, les salariés du groupe !
La CGT AG2R a jugé, comme la presse, suffisamment inquiétante l’interpellation du Directeur Général par les confédérations syndicales, pour aller porter la parole des salariés au plus haut niveau.
Ainsi, le 19 septembre, Gregory Marmet, Délégué syndical central de la CGT AG2R a rencontré Sophie Binet, Secrétaire Générale de la CGT.
Durant cet entretien, ils ont échangé leurs points de vue sur la séquence de cet été.
Notre DSC a évoqué la situation des salariés ainsi que celle du groupe que la CGT, à tous les niveaux, s’est engagée à défendre.
« Elle a tant de combat à mener et pourtant elle a percuté immédiatement sur mes inquiétudes pour nos collègues. Je suis totalement bluffé par sa maitrise du sujet » déclarait notre DSC après cet échange.
Salaire minimum d’embauche : Une revendication de la CGT enfin prise en compte !
Lors des dernières Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), la CGT était la seule organisation syndicale à revendiquer la revalorisation des salaires d’embauche qui, mécaniquement, profiterait aux bas salaires. Dans un premier temps, la direction répondait que ce n’était pas le lieu mais le rappel des accords d’entreprise par la CGT avait permis d’échanger sur le sujet.
Et il faut reconnaitre que l’échange CGT/direction fut constructif puisque chacun faisait le constat que la tension sur le marché de l’emploi obligeait à une réflexion de fond sur le sujet. La direction nous affirmait alors qu’elle travaillait sur le sujet et s’engageait à revenir vers les organisations syndicales au cours de l’année 2023.
Nous relevons qu’elle a tenu parole et que la revendication CGT a porté !
La direction vient donc d’annoncer une revalorisation des salaires d’embauche dans certains métiers avec un effet rétroactif qui, comme le souhaitait la CGT, va bénéficier majoritairement aux plus bas salaires.
Là où nous avons une divergence avec la direction, c’est que celle-ci fait du « one shot » alors que pour la CGT, il aurait fallu garantir une revalorisation automatique en fonction de l’évolution du SMIC. Ce mécanisme permettrait de ne pas devoir recommencer l’exercice dans les années à venir.
C’est en tout cas une belle victoire de la CGT mais qui ne devrait profiter qu’à un nombre restreint de salariés, la générosité n’étant pas ce qui caractérise la direction. Une réunion est prévue ce lundi afin de connaitre les contours de cette mesure.
Mais déjà la CGT à dans son viseur les prochaines NAO, qui devront clairement être meilleures que les résultats de l’année dernière !
La CFDT mise hors du jeu par sa confédération !
Les bisbilles entre organisations syndicales existent, mais mieux vaut qu’elles prennent fin rapidement ; pour le plus grand bien des salariés et au grand dam de la direction.
Dans son article « Un été tempétueux…», la CFDT a surpris son monde en attaquant la CGT, coupable selon elle, d’avoir dévoilé le courrier de rappel à l’ordre du directeur général adressé par les confédérations CFDT, CFE-CGC, CGT, et FO.
Elle prend ainsi ses distances avec les conclusions de la confédération CFDT. Certainement l’approche des élections à la Mondiale ont amené les CFDT AG2R et Mondiale à ce coup de com’ qui minimise fortement les enjeux.
Car, dès juin, la CFDT AG2R contactait la CGT pour lui faire part de rumeurs sur une possible révision des statuts des salariés du groupe avec deux scénarii alors à l’étude :
- Un statut unique pour les commerciaux avec pour objectif l’harmonisation des rémunérations et des avantages
- Ou un basculement de tous les salariés AG2R travaillant dans le concurrentiel vers le statut La Mondiale (assurance).
Au cours de cet échange, la CFDT faisait part de son souhait d’écrire un courrier inter-syndical au directeur général afin d’avoir des éclaircissements sur ses réelles intentions.
La CGT, qui avait connaissance de rumeurs identiques, préférait temporiser et remettre à la rentrée une telle initiative pour récolter plus d’information. Rendez-vous était donc pris pour septembre.
Entre temps, les confédérations se sont alarmées des projets envisagés par la direction générale. Fortes d’éléments plus factuels, elles ont pris l’initiative de rappeler les fondamentaux de gouvernance d’un GPS (Groupe de Protection Sociale) au Directeur Général. Contrairement à ce qu’affirme nos camarades de la CFDT, l’unanimité de la presse spécialisée a relevé le caractère inédit de la démarche, preuve que le danger existe !
Quels éléments ont pesé pour écrire cette communication : élections à la mondiale ou manque de confiance au sein des organes CFDT ?
Certainement un peu des deux.
En effet, 3 jours avant la parution de cet article, lors d’une en réunion de bureau CSE, la CFDT exprimait son mécontentement sur le fait que ni ses administrateurs ni elle-même n’aient été informés de l’initiative de leur confédération, contrairement à la CGT.
Elle confirmait ensuite les informations données en juin sur un rapprochement des statuts. Elle concluait en souhaitant que chaque organisation syndicale partage les informations qu’elle pourrait obtenir.
La communication de la CFDT manque donc de fairplay. Nous sommes conscients qu’elle a pour but de rassurer des adhérents CFDT surpris d’apprendre par la CGT, les remous qui agitent le groupe. Néanmoins, il est important de rappeler les faits. Le besoin des responsables CFDT AG2R de se recrédibiliser au moment où ils « discountent » les adhésions à leur syndicat ne doit pas masquer les problématiques qui s’imposent aux salariés.
In fine, ce qui oppose fondamentalement nos deux syndicats, c’est l’idée de cacher des informations pour « éviter d’inquiéter », face à l’engagement de transparence de la CGT auprès des salariés.
Soulever qu’il y a danger n’est pas, comme l’écrivent nos camarades, crier au loup, mais nier que celui-ci existe c’est assurément faire l’autruche !
Réorganisation de la DAB : le directeur a-t-il le profil ?
Rarement nous avons assisté à une scène aussi rocambolesque lors d’un CSE. La direction a souhaité une interruption de séance afin de se caler sur un même discours tant les réponses du directeur de la Direction Accord de Branche (DAB) étaient effarantes.
On savait que celui-ci n’était pas le plus « politique » de tous, ce qui pose question lorsque l’on dirige la direction des accords de branche. Sa prestation lors du CSE, au cours duquel il venait recueillir l’avis des élus, a été à l’image d’un pur technicien incapable de saisir la spécificité de ce qui anime la direction des accords de branche. Sans surprise, le CSE a donc donne un avis négatif à l’ unanimité.