Flash Info CGT du CSE d’Avril

CSE

Le premier Comité social et économique en présentiel s’est déroulé le 26 avril dernier. Les élus CGT vous en donne les grandes lignes :

CGT/DRH : La CGT ne brossera pas la DRH dans le sens du cheveu !

Est-ce le présentiel ou les sujets à l’ordre du jour ? Quoiqu’il en soit, les échanges entre la DRH et la CGT ont été plus apaisés. En effet, au cours des 3 CSE précédents, la DRH n’avait pas ménagé son énergie pour faire taire toute velléité de contestation. La CGT, syndicat de contrepouvoir, ne s’est pas laissé impressionner, ce qui avait conduit à quelques échanges musclés.

En janvier, B. Angles se présentait au CSE. En cours de réunion, la DRH décidait de changer les « règles de questionnement », empêchant ainsi la CGT d’interroger le futur directeur général.  Dans la foulée, la CGT, soutenue par d’autres organisations syndicales, dénonçait la volonté de bâillonner les organisations syndicales, CGT en tête. La DRH réfutait ces accusations et tentait vainement de faire porter la responsabilité sur la secrétaire du CSE.

En février, après avoir sous-entendu l’inutilité du dialogue social et la perte de temps à négocier des accords lors des échanges sur le flex-office, la CGT déclarait ne pas être le paillasson de la direction et précisait réfléchir à sa présence dans toutes les négociations futures. Le directeur des affaires juridiques et sociales n’a pas ménagé sa peine pour ramener la CGT dans le dialogue social !

En mars, encore sur le Flex office, la CGT relevait le « foutage de gueule » de la présentation de la DRH des verbatims partiaux d’un cabinet externe vendant à prix d’or ses conseils « foireux » à la direction alors que des études sérieuses faites par de nombreux organismes (CGT-UGICT, DREES, Fondation Deniker…) auprès de plusieurs milliers de salariés sur plusieurs années alertent fortement sur les risques psychosociaux.

A croire que la DRH se prépare une porte de sortie comme consultante dans ce cabinet si l’osmose ne se produit pas avec B. Angles !

Les prochains CSE diront si direction s’ancre à nouveau dans le dialogue, ce qui est le souhait de la CGT.

Arpège :  Un rôle majeur pour les élus locaux

Les problématiques Arpège ont conduit les élus nationaux à s’emparer du sujet et à exiger un suivi régulier des solutions mises en place au niveau du CSE.

Le directeur, nommé il y a 4 mois maintenant, a pris la mesure du mal être. Au-delà de la réorganisation avec le changement de métier des salariés basculant dans l’IRC, il a bien conscience que c’est l’ensemble de l’entité qui a été mise à mal.

Le chantier est immense : le pilotage parait inexistant, en tout cas clairement inadapté, les procédures sont à revoir, les outils à améliorer, les synergies à créer… Et surtout, il faut remobiliser les salariés !

La présentation faite en CSE était clairement du périmètre des élus locaux, preuve que les représentants de proximité alsaciens ont un rôle essentiel à jouer. Le directeur Arpège pourra compter sur les élus locaux CGT mais seulement si les décisions prises vont dans le sens des salariés !

Réorganisation de la DPPO : Une expertise interne à très forte valeur ajoutée !

L’ex directrice de la DOSI était coutumière d’une réorganisation annuelle. En 2021, rien ! Mais ne nous y trompons pas, avec son départ, ça devrait bouger avec ampleur dans les prochains mois. En attendant, c’est la DPPO, Direction Plan d’Entreprise Projets et Organisation, qui anticipe.

La DPPO est sollicitée par les directions pour accompagner les changements. Pour comprendre leurs actions, on peut comparer cette direction à un cabinet de consultants externes. En termes de valeur ajoutée (connaissance de l’entreprise, réactivité), la DPPO est essentielle puisque les équipes ont une expertise pluridisciplinaire et donc un spectre large en termes d’offres de services.

Sur le papier, la réorganisation semble avoir du sens puisqu’elle rationalise la chaine de commandement et fait la part belle au « local ». Après s’être assuré de la trajectoire des effectifs, la CGT a demandé de nombreuses précisions sur l’organigramme. En effet, la création d’une sous-direction a fortement attiré l’attention de la CGT puisqu’elle va mutualiser les coachs « lean » et les coachs « agiles », deux métiers différents dans l’approche des problématiques. Si la moustache du directeur à parfois frisé sous le feu des questions, il est notable qu’il a régulièrement mis en avant le savoir-faire de ses équipes précisant l’implication de sa direction dans plus de 200 projets en 2021 !

Il reste dommage que ce savoir-faire ne soit pas engagé systématiquement dans tous les projets, surtout pour des raisons budgétaires. En effet, ce service est refacturé à la direction métier qui en bénéficie…

Réorganisation Direction de la Santé Prévoyance : La spontanéité de la directrice appréciée !

Comme tous les projets, une partie de celui-ci avait fuité. Pour autant, la directrice santé/prévoyance, arrivée dans le groupe il y a moins d’un an, s’était bien gardée de donner toutes les informations pour en conserver la primeur aux élus du CSE. Et c’est une très bonne chose. En effet, comment les élus, dont le rôle est d’interroger et d’apporter des modifications à un projet, pourraient travailler si celui-ci arrive complétement ficeler comme c’est de plus en plus souvent le cas !

Au travers de cette nouvelle organisation, qui a pour objectif de permettre un suivi centralisé avec la création d’un pôle suivi et contrôle, directement rattaché à la direction, de mettre en commun les bonnes pratiques ou de favoriser l’employabilité (mais sans la valoriser sur la fiche de paie !), la CGT a apprécié la prestation de la directrice dont c’était le premier CSE. Pas de langue de bois, capable de reconnaitre qu’elle ne maitrise pas tous les sujets (l’humilité est rare à ce niveau hiérarchique), la directrice santé/prévoyance a apporté lors de ce CSE une sincérité dont les intervenants manquent parfois, tant le passage devant les élus leur parait une perte de temps.

Cela étant, la CGT suivra les changements envisagés pour vérifier leurs efficiences et s’assurer que les salariés seront respectés.

02 mai : Intronisation du vizir à la place du vizir

C’est un grand honneur que fait le futur nouveau directeur général aux élus en les convoquant le 02 mai au matin, afin de leur faire part du nouvel organigramme du groupe avant de le communiquer au « reste du monde ».

C’est nettement moins honorable de le faire par teams plutôt qu’en présentiel et d’imposer un temps limité pour éviter les questions !

Au moment où le mécontentement social est fort, les élus doivent-ils accepter ces conditions, participer à une farce démocratique ? La question se pose sérieusement pour la CGT.

Mouvement social du 14 avril :  Et maintenant ?

La direction n’ayant toujours pas accepté une augmentation de salaire pour tous, les organisations syndicales restent mobilisées.

Un sondage est diffusé aux salariés concernant la suite du mouvement :

En attendant, vous prouvez lire (ou relire) notre communication sur le sujet :