Départ du déontologue du groupe : Ethique en toc ?

La pression était trop forte pour le déontologue du groupe qui cesse ses activités au sein de notre institution. En effet, ces derniers jours, la presse s’est largement faite écho de l’enquête ouverte par le parquet financier lorsque ce dernier occupait les fonctions de grand chancelier de la légion d’honneur.

Nous le rappelions dans notre article (lire ici), la préemption d’innocence doit absolument être respectée. Mais lorsque l’on est en charge des questions de déontologie, de conflits d’intérêt et d’éthique, il est difficile de tenir sereinement ce rôle avec de telles accusations, fussent elles sans fondement.

Suite au départ de ce proche du Directeur Général, l’intérim sera effectué par la Directrice de la conformité.

Celui-ci ne devrait pas perdurer. En effet, il peut y avoir un conflit d’intérêt dans certaines affaires que devraient trancher la Directrice défendant une conformité juridique qui pourrait être contradictoire avec la défense des valeurs de l’entreprise qui est de la responsabilité du déontologue.

On peut par exemple, gagner une procédure devant les tribunaux parce que l’on a été conforme dans son acte commercial et en même temps, perdre la confiance de ses clients parce que l’on n’a pas respecté au cours de cet acte les valeurs annoncées de l’entreprise pour vendre tels ou tels produits ou services.