Reims et Toulouse : La direction se prend les pieds dans le tapis

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Lors du dernier CSE, le directeur de la gestion venait présenter un projet de centralisation des activités de gestion en santé et prévoyance.

Ce projet contient un volet important puisqu’il annonce la fermeture des activités prestations santé des sites de Reims et Toulouse. C’est ainsi 13 salariés devront être reclassés (5 à Toulouse et 8 à Reims). On ne reviendra pas sur la brutalité de l’annonce sur laquelle devront méditer les RH afin qu’à l’avenir, les directions métier ne mettent pas le feu et appellent à la rescousse organisations syndicales et RH en pompiers. La CGT avait d’ailleurs dû rappeler cette direction a plus d’humilité et à assumer ses responsabilités.

Par ces effets, ce projet oblige à une consultation. L’idée de demander aux représentants de proximité, qui auront en charge de veiller aux bons accompagnements des mesures qui seront prises est dans l‘esprit de ce que souhaite la CGT. Redonner du pouvoir et de la visibilité aux représentants locaux qui en ont été dépossédés par la volonté de la direction. En effet, lors des négociations sur l’accord CSE et la représentativité locale, la CGT revendiquait plus de pouvoir pour la représentation locale afin d’intervenir au plus près et apporter leur compétences terrain. Refus catégorique à l’époque de la direction au prétexte que les RP ne sont pas des DP.

Mais, quelques mois plus tard, la voilà qui minaude auprès des organisations syndicales pour que le CSE abandonne ses prérogatives au profit des RP de Reims et de Toulouse, ne respectant donc pas l’accord qu’elle s’est acharnée à nous faire signer ! Peut-être que certains se laisseront séduire, ce ne sera pas le cas de la CGT.

En passant le dossier uniquement en local, avec le peu de prérogatives que la direction a bien voulu leur laisser, la direction n’aura pas l’obligation de préciser les actions concrètes qui seront mise en place (reclassement, accompagnement, mobilité…). Au CSE, la direction devra être transparente sur ces sujets.

Dès lors, la main reviendra aux élus locaux qui pourront suivre l’accompagnement et faire appliquer les décisions avec l’appui des élus CSE.

Pour la CGT, il est hors de question d’abandonner les 13 salariés à leur triste sort et de créer un précèdent. Charge à la direction de proposer un avenant à l’accord CSE pour donner plus de prérogatives aux RP, ce que souhaite ardemment la CGT !

Tout ou partie de nos réflexions sont partagées par la CFE-CGC, FO, SOLIDAIRES et UNSA, puisque nos quatre organisations syndicales ont demandé la tenue d’un CSE extraordinaire conformément au souhait des représentants de proximité CGT, CFE-CGC, FO et SUD de Toulouse et Reims.

Edit : Le CSE extraordinaire aura lieu le 14 décembre 2021

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