Newsletter février 2ème partie

Les élus CGT vous présente la deuxième partie de leur newsletter de février, bonne lecture !
N.A.O : Plus c’est gros, plus ça passe !

Les organisations syndicales viennent de rejeter à l’unanimité l’accord NAO proposé par la direction tant il était inacceptable vu les efforts réalisés par les salariés. Toutes regrettent une enveloppe divisée par deux par rapport à l’année dernière, un déséquilibre augmentations collectives/augmentations individuelles…
Seule inflexion notable concédée à la CGT, réduire les 18 mois d’ancienneté à 15 mois dans le groupe pour bénéficier d’une augmentation. C’est loin d’être suffisant, mais cela permettra tout de même à 330 salariés supplémentaires de bénéficier d’une augmentation.
La direction a cyniquement tablé sur une position intersyndicale supposément fermée en cette année d’élections pour afficher crânement sa radinerie.
La question à se poser est : sans élections, les positions auraient elles toutes été identiques ? Prenons l’exemple de la CFDT. Cette année elle explique son refus par :
« Pour tous les salaires supérieurs à 36000 euros et supérieurs à la RMMG de leur classe/niveau, aucune augmentation collective si un accord de branche était signé, puisqu’AG2R ne prévoit pas d’augmentation pour ces tranches de salaire ».
Or, l’année dernière, tout comme FO, elle était signataire des NAO construites sur le même conditionnement de branche, certes un peu plus généreuses mais avec les mêmes effets de réduire les augmentations pour tous. Et tout au long de l’année, avec FO, elle s’est évertuée à dénoncer l’attitude qualifiée d’irresponsable” de la CGT, la CFE-CGC et l’UNSA qui ont permis que l’accord de branche ne s’applique pas. Nos 3 organisations syndicales avaient donc raison alors !
Finalement, ce serait bien qu’il y ait des élections chaque année. Cela permettrait à certains de défendre les intérêts des salariés tous les jours et pas uniquement tous les quatre ans.
Et UN ! Et DEUX ! … Et qui sera le/la troisième !

Après le départ du Directeur Général, c’est au Secrétaire Général du groupe de franchir le Rubicon. Malgré le discours de notre chef intérimaire qui entendait cheffer avec les mêmes, il était clair que d’autres allaient suivre.
N’imaginez pas que c’est la déception des résultats des NAO qui le pousse au départ. A ce niveau, on l’a vu avec l’ex Directeur général, on ne négocie pas des miettes.
Totalement hermétique aux valeurs du paritarisme, son arrivée, à la demande du précèdent directeur général, avait suscité quelques interrogations qui s’étaient fortement amplifiées au fil du temps.
Il affichait clairement sa volonté de faire disparaitre toutes traces de l’héritage d’A. Renaudin, quelque qu’en soit la brutalité des méthodes. Cela faisait quelques jours que son départ était connu d’une petite poignée, mais c’est le 17 février qu’un mail l’a officialisé. Il paraitrait que le ton du courriel était tellement sympathique et lui ressemblait si peu qu’une majorité de ses équipes a alerté le service Cyber en pensant à une arnaque internet.
On les rassure, il est bel et bien parti pour sévir ailleurs !
Nomination du directeur général : « A peine assis sur le trône que déjà on me découronne. Je suis très…Déchu ! »

C’est donc fumée blanche du coté de Malesherbes où la gouvernance vient d’introniser un nouveau Directeur Général. Comme à l’opéra, cela s’est joué dans le dernier acte !
Cette nomination rapide traduit la volonté de très vite oublier le passage du père la chaise « veni, vidi, perditi » dont la seule réussite fut le redressement d’AG2R.P, rendu possible grâce à l’engagement des salariés. Lesquels d’ailleurs apprécient avec dégout l’absence de reconnaissance en N.A.O des efforts fournis !
Alors que l’auguste intérimaire semblait réunir les qualités nécessaires, la gouvernance a choisi un autre César. La déception pourrait emporter le champion déchu vers d’autres horizons. Ce n’est certainement pas souhaitable car le nouveau Directeur général aura besoin de s’appuyer sur des centurions expérimentés même s’il pourra compter sur le DGA qui connait bien les arcanes du groupe.
Le profil du nouveau Directeur général apparait bien différent de son prédécesseur. Tant mieux car la CGT AG2R a montré sa capacité à mettre en difficulté un Directeur général lorsque celui-ci a des velléités de privatiser le groupe et lorsque ses méthodes créent de la souffrance au sein des équipes. On va donner sa chance au produit mais restons sur nos gardes, chat échaudé craint l’eau froide !
L’impératif consiste désormais à accélérer la dynamique prise par le groupe, poursuivre la transformation informatique, relancer une stratégie commerciale en panne et surtout augmenter réellement la rémunération des salariés. Il va falloir affronter des problèmes épineux n’ont pas été réglé et même ont été exacerbé : Domitys, Viasanté… Que le prochain plan d’entreprise va devoir intégrer. Tout comme il faudra enfin nous définir come groupe d’assurance complet ou non et donc accélérer avec la MAIF ou pas. Concernant l’inventaire de la précédente direction parti en janvier, c’est donc assez simple, ne gardons que le redressement d’AG2R Prévoyance. Pour le reste… Alea jacta est !
Harcèlement moral : La QVCT apporte de nouvelles solutions

Nous vous en parlions le mois dernier, depuis le 1er janvier, il existe au sein du groupe un réfèrent harcèlement moral par organisation syndicale. La CGT revendiquait ardemment cette évolution et l’a obtenu dans l’accord QVCT.
Le réfèrent harcèlement moral CGT est Matthieu Bekaert*.
Il est complexe de caractériser le harcèlement moral même s’il est défini juridiquement. Aussi, pour en comprendre les mécanismes et les ressorts, nous vous proposons un long « dossier » non exhaustif qui vous permettra de mieux appréhender certaines situations.
*A ce jour nous ne connaissons pas ceux des autres organisations syndicales car aucune n’a communiqué sur ce sujet
Harcèlement moral : Mécanique infernale – CGT AG2R
Assemblée Générale : La prochaine sera en mars en Teams

Avec les élections, c’est soudain la frénésie des Assemblées générales en présentiel. C’est cocasse à regarder pour nous qui en faisons chaque mois depuis 2023. Notre proposition d’AG teams intersyndicale pour que vous puissiez comparer les positions de chacun sur les NAO, le télétravail, les aidants, la fin de carrière … n’a pas rencontré le succès escompté. C’est plutôt dommage de ne pas oser se confronter entre nous dans un souci de transparence vis à vis de vous. Nous réitérons notre invitation. Débattons ensemble !