Newsletter CGT juin

newsletter CGT Juin

Les congés d’été approchant, vous trouverez une longue, très longue, communication de votre CGT dont vous pourrez vous délecter durant les prochaines semaines. Profitez de vos congés pour revenir à une vie normale avec votre famille et vos amis. La rentrée, avec le commencement du déploiement de la plateformisation, l’IA qui pointe son nez et le plan d’entreprise qui se construit, risque d’être sportive. Comme toujours, notre communication se veut drôle tout en abordant des sujets sérieux, irrévérencieuse tout en respectant celles et ceux qui travaillent dans les directions que nous mettons en avant. 

Tour Solidaire : A quand le tour ? 

Un grand nombre de salariés se posent déjà la question après le succès de cette deuxième édition ! 

Nous étions près de 500 équipes (496) à marcher, courir et pédaler durant une quinzaine de jours pour parcourir plus de 400 000 kilomètres tout en relevant les défis et en cogitant sur les Quizz. 

Un très grand merci à la Fondation d’Entreprise AG2R-La Mondiale, ses équipes et ses correspondants pour cette initiative qui permet de soutenir des associations tout en générant une très forte émulation entre collègues.  

Beaucoup d’élu(e)s et d’adhérent(e)s CGT ont participé et nous les en remercions. Ils sont déjà prêts à faire encore mieux l’année prochaine et les trois équipes gagnantes (Bravo !) : Déploiement, Sapins et Running Mons’ters feront face à une forte concurrence pour défendre leur titre ! 

Un immense merci à tous les participants pour votre engagement qui rappelle à quel point la solidarité est une valeur essentielle de notre groupe. 

Chapeau aux équipes de la fondation d’entreprise AG2R-La Mondiale et ses correspondants qui ont su mobiliser plus de 2000 salariés. Lors d’un prochain mouvement social, la CGT leur demandera la recette ! 


Départ du n°2 du groupe : Il court, il court mon Benoit 

En 18 mois, il est passé par ici, repassé par là… L’aurait-il imaginé ? Rien n’est moins sûr. 

Tout s’accélère en janvier 2024 lorsque l’ex-Directeur Général coupe le robinet, obligeant le n° 2 de l’époque à prendre sa retraite. Deux visions et surtout des méthodes diamétralement opposées obligent J.M Robinet à sortir précocement du groupe. Durant le règne du “petit père la chaise”, l’humiliation étant un procédé commun dans le groupe, J.M Robinet n’a pu faire couler le verre de l’amitié pour son départ. 

Cette péripétie propulse B. Courmont au poste de n°2. A-t-il déjà des ambitions plus grandes ? 

Toujours est-il qu’un an après sa promotion, c’est au tour du funeste Directeur Général d’être (enfin !) débarqué pour un coût estimé à 3 millions d’euros ; car quand on n’aime pas, on ne compte pas non plus, sauf lors des NAO pour les salariés ! 

Voilà notre n°2 bombardé n°1…intérimaire. 

Grisé par les hauteurs, il prend son bâton de pèlerin pour convaincre les partenaires sociaux qu’il est l’homme de la situation car fin connaisseur du groupe. Mais sa proximité avec son prédécesseur le dessert et c’est le sisteronais Fabrice Heyries qui prend la tête du groupe. 

Dès lors, son choix de quitter le groupe n’est pas vraiment une surprise d’autant que sa mise en avant ces derniers mois intéresse certains de nos concurrents. 

Si son engagement pour le groupe s’arrête, votre CGT tient particulièrement à souligner que celui qu’il porte depuis des années contre le cancer pédiatrique n’est, lui, pas prêt de s’arrêter. 


Réorganisation de la DIMEX Retraite complémentaire : Les consultants externes ont la côte ! 

La séparation de DIMEX en deux pôles, concurrentiel et Retraite Complémentaire, a accouché d’un casse-tête organisationnel de pôles aux logiques difficiles à comprendre avec des liens fonctionnels et non fonctionnels qui mettent une forte pression sur les équipes. 

La DIMEX RC gère un parc immobilier de plus de 80 000 m2, joyeux mélange de bureaux, d’appartements, d’une résidence sénior… pour lequel la législation impose des réductions énergétiques avec des travaux qui s’étaleront jusque 2050. 

Nos collègues, déjà bien occupés, vont donc avoir fort à faire pour répondre aux ambitieux chantiers qui vont s’égrener durant les 30 prochaines années et dont le site de Clermont-Ferrand ouvrira le bal. 

Avec des perspectives jusqu’en 2050, on pouvait légitimement s’attendre à ce que la responsable renforce ses équipes, les monte en compétence et les rémunère au niveau de leur expertise, d’autant que l’inflation du recours à des consultants externes depuis son arrivée pose de sérieuses questions sur sa confiance pour ses équipes.   

Alors, lorsqu’elle déclare « Notre demande est de poursuivre avec les consultants pour renforcer l’équipe », ça fait mal aux oreilles ! Les parents dont les ados viennent de passer le bac français auront évidement détecté l’oxymore. 

Votre CGT a détecté que cette nouvelle organisation permet surtout à la responsable de créer une nouvelle ligne hiérarchique lui assurant d’être la cheffe des chefs. Quant à son équipe d’indiens, ils n’ont qu’à bien se tenir sinon elle renforcera la cavalerie de consultants ! 


Cyclisme : La roue tourne

AG2R-La mondiale a très longtemps été impliquée dans le sponsoring cycliste. L’équipe a brillé dans de nombreuses courses et remporté des étapes mythiques. Beaucoup la considère comme l’équipe de France de vélo. Il faut reconnaitre que nos cyclistes avaient un sacré coup de pédale alors que certains de nos ex-dirigeants pédalaient dans la semoule. 

Ils nous auront bien roulé, nous saoulant de changer de braquet tandis qu’ils braquaient la banque lors de leur échappée. On espère que notre nouveau maillot jaune saura respecter le peloton des salariés qui roule à plein régime depuis des années et que, sans amélioration du pouvoir d’achat, il y a risque de crevaison ! 

L’inflation des coûts dans le monde du cyclisme est devenue insoutenable financièrement, et a poussé la gouvernance à faire le choix de stopper l’engagement du groupe avant de dérailler. 

C’est donc le dernier Tour de France où l’on espère que l’équipe cycliste portera fièrement les couleurs du groupe jusqu’à la ligne d’arrivée. 


Direction de la stratégie : quelle stratégie pour la chaise client ? 

Le mot stratégie est le mot le plus utilisé par le nouveau Directeur Général depuis son arrivée. D’ailleurs, pour le matérialiser, il vient de créer une direction de la stratégie dont la directrice arrivera dans les prochaines semaines (retrouvez ici l’article qui décrypte le nouvel organigramme du groupe (article réorganisation de la gouvernance ci-dessous). 

Cette directrice, venant du groupe VYV, aura fort à faire puisque le précédent DG avait une stratégie basée sur l’atteinte de sa rémunération variable plutôt qu’au service de la pérennité du groupe et du bien-être de ses salariés. 

Dès sa prise de fonction, des questions essentielles vont se poser. Par exemple que faire des chaises client ? 

On sait que les années 80 n’en veulent pas. Votre CGT a tenté d’en vendre sur le bon coin ; sans succès ! Nous avons aussi contacté un fakir mais après quelques minutes d’utilisation, il a préféré repartir avec sa planche de clous. 

L’idée sera-t-elle de créer un musée* AG2R-La Mondiale dans lequel les chaises pourraient prendre place sous la photo d’une résidence senior Domitys, entre le contrat de mariage déchiré avec la MATMUT et la copie du chèque de départ du précèdent DG ? 

*Dans l’éventualité de la création de ce musée, les RH ont déjà fait savoir qu’il leur serait difficile de trouver dans les archives un accord NAO satisfaisant pour les salariés. 


Réorganisation de la gouvernance opérationnelle : un remaniement stratégique 

La précédente direction était sur la stratégie du chaos voire la stratégie du “Ciao” vu le nombre d’aurevoir. Le nouveau stratège vient de dévoiler son organigramme idéal avec une arrivée et aucun départ si ce n’est celui du Directeur Général Adjoint, séduit par les sirènes d’un poids lourd du secteur assurantiel. 

Lors de sa présentation en CSE, le Directeur Général a beaucoup insisté sur la stratégie et créé d’ailleurs une direction de la stratégie. Il veut aller de l’avant mais sans nous dire où, d’où notre interrogation pour que la stratégie ne devienne pas une tragédie pour les salariés. 

En attendant d’en savoir plus, plutôt que de faire du DECLIC-Bis, votre CGT vous donne quelques éléments de compréhension et de réflexion. 

Direction des Relations institutionnelles : 

Message fort envoyé à la gouvernance paritaire puisque cette direction dépend maintenant directement du Stratège en chef. Si en plus on lui donne les moyens humains et financiers pour répondre aux exigences du nouvel ANI GPS, la stratégie est certainement la bonne. 

Direction RH et relations sociales : 

Recruter sans embaucher et augmenter les salaires sans qu’ils ne progressent. Jusqu’à présent pari réussi. La stratégie changera-t-elle ? 

Direction ESS, RSE : 

Avec le rapport de durabilité, c’est comme si cette équipe avait vaincu l’Everest. Votre CGT ne s’y est pas trompée en lui donnant un avis favorable. Cela ne nous empêche pas de les taquiner un peu car c’est la direction qui expliquera comment repeindre les façades en vert et demandera de la peinture bio. Et si la stratégie se construisait avec les préconisations sociétales de cette direction ? 

Direction de la Distribution : 

Après des années de déshérence, avoir enfin une stratégie est souhaitable car actuellement nos commerciaux du MDE et MDP avancent, certes, mais vers nulle part. En plus, ils avancent vite puisque leur patron leur a demandé de le faire. 

  • Relation Clients  

La stratégie relationnelle de créer du lien avec le client à condition qu’il nous contacte le moins possible restera–elle d’actualité ? 

  • VAD :  

Vu que chaque plainte est un retour d’expérience enrichissant, pas de raison de changer la stratégie ? 

  • Marketing : 

Plus de likes, moins de clients mais avec le vocabulaire pour mieux comprendre le customer : Cross-selling, KPI, CRM, Push, NPS, benchmark…  

Direction de la Communication : 

La Direction des affaires publiques la rejoint. Les deux fondations lui sont aussi rattachées, ce qui pourrait poser problèmes car leur raison d’être ne consiste pas à faire la promotion du groupe. La stratégie d’un pôle “engagement du groupe” aurait eu du sens en les plaçant aux cotés de la RSE. Surtout, quelle sera la stratégie post-sponsoring cycliste alors que tout le monde avait bien compris que nous vendions des vélos ? 

Direction affaires juridiques et fiscales, conformité : 

L’éclatement du Secrétariat Général laisse cette direction au seuil de la porte du ciel. Sa stratégie pro active d’attendre que cela devienne un problème et sa capacité à répondre à une question simple par une note de synthèse de 15 pages qui se conclue par « ça dépend » sont légendaires. Le fait de récupérer la direction conformité risque de complexifier le schmilblick 

Conformité :  

Cette direction change de tutelle mais ne devrait pas faire évoluer sa stratégie de nous protéger de toute prise d’initiative. Dès qu’on propose une idée, la conformité nous rappelle gentiment que ce n’est pas autorisé d’en avoir. Une stratégie en conformité avec l’inaction. 

Epargne Retraite et patrimoniale : 

La recherche d’un(e) remplaçant(e) à la suite du départ du DGA est en cours. Ce dernier a lancé la mode de l’intérim et c’est le DG qui s’y colle. En attendant, le portefeuille de cette direction grossit grâce au vôtre. Leur stratégie est de promettre la lune en facturant les étoiles ! 

Direction système d’information et digital : 

La stratégie du faire simple n’a pas sa place ici. On continue la stratégie “cloud” de tout envoyer dans les nuages sans en redescendre. Le bug de la plateformisation : Fantasme ou réalité ? La stratégie du coup de martinet a ses limites ! 

Direction du Directeur Général adjoint : 

Une direction à lui tout seul ! Phiphi, le couteau suisse  du groupe ! Tu cherches du scotch ? Demande à Philippe. Il y a une grève ? Envoie Philippe. Philippe, pense à éteindre la lumière en partant ! 

  • Santé prévoyance – pôle mutualiste : 

La stratégie ? Rassurer le client en lui expliquant que non ce n’est pas pris en charge, avec l’impératif de traiter chaque client avec la même lenteur. 

  • Retraite complémentaire – Action sociale : 

L’action sociale qui ne promet rien mais qui le fait bien, et la retraite complémentaire qui aide à planifier demain sans bien comprendre ce qui se passe aujourd’hui sont au cœur de la stratégie de cette direction. 

Investissement, finances et risques  

La stratégie payante par excellence : Minimiser les dégâts et maximiser les marges. Savoir jongler avec des chiffres (optimistes pour les investisseurs et catastrophiques pour éviter les augmentations des salariés) n’est plus une stratégie mais un savoir-faire que la guilde des magiciens nous envie. 

Domitys 

La stratégie des rendements en or s’est transformée en facture en plomb. La stratégie sera peut-être d’investir dans une fabrique de cierge car c’est un miracle qui est attendu ! 

Evidemment derrière chacune de ces directions il y a des salariés qui œuvrent au quotidien pour faire rayonner le groupe. Ils auront bien compris le second degré de cette com’ et auront à l’esprit le fameux adage : qui aime bien… 

En résumé, le message du DG est qu’il y a une volonté de stratégie d’alignement synergique des énergies collaboratives. On ne sait pas ce que ça veut dire mais c’est une belle conclusion. 


Action Sociale Individuelle : un rattrapage rattrapé ? 

Nous avions averti lors de notre précédente communication que la présentation de la réorganisation méritait allègrement de repasser devant le jury du CSE (Cliquez ici pour lire notre précédent article) Nous avons été entendus. 

Les directrices opérationnelles de l’Action Sociale et des Aides Individuelles (Conseil Soutien Individuel) sont donc venues en session de rattrapage lors du CSE du 24 juin pour défendre à nouveau leur projet d’organisation sur la prise en charge des appels des demandeurs d’aide. 

Après un premier passage houleux le 2 juin, il est heureux qu’elles aient lu notre communication et tenu compte des conseils que nous formulions.  

Pour votre CGT le respect des intervenants est un impératif. Mais la défense des équipes l’est tout autant. Il est donc préférable de préparer son sujet quand on présente une nouvelle organisation qui a un impact sur les salariés. 

Au-delà d’une réunion nettement plus apaisée pour nos deux bachoteuses, c’est une meilleure présentation qui a été faite des 65 salariés engagés auprès de nos ressortissants les plus fragiles. 

Nous avons découvert de nouveaux éléments et obtenu des informations et des réponses qui n’ont pas été fournies en première session : 

  • Les ETP dédiés au traitement des aides individuelles sont de 60.65, dont 52.86 ETP sont conseillers. 
  • Les appels reçus sont de 700 par semaine, dont 58 % sur les plages fixes. 
  • Sur les plages fixes, la direction veut des rotations à raison de 2 fois 2 heures par semaine par conseiller. 
  • 10 conseillers par créneaux de 2 heures sur les plages fixes. 
  • Avec le format actuel de gestion des appels, nous ne parvenons pas à recontacter 40 % des personnes car elles ne répondent pas aux tentatives de rappels. 
  • La courbe des appels par créneaux conforte la demande de votre CGT de ne pas mettre de permanence durant les plages variables à la vue du faible volume d’appels. Cette ouverture risquerait par ailleurs de créer un effet d’aubaine qui va amplifier les volumes et obliger à plus de “volontariat” 

La direction a aussi présenté des chiffres issus d’un sondage auprès des équipes : 75 % des conseillers estiment que le projet leur a été clairement expliqué et 84 % des conseillers sont partiellement d’accord ou en désaccord avec la nouvelle organisation.  Sur la prise d’appels durant les plages variables, 53 % des conseillers sont contre. Malgré les chaleurs actuelles, l’enthousiasme est plutôt froid ! 

Si la direction a rappelé le caractère non obligatoire d’enregistrer ses appels, l’absence de question aux conseillers sur les enregistrements interroge.  

Reste encore des informations manquantes qui sont attendues pour le CSE de juillet. Ainsi, des réponses aux questions posées aux équipes ne nous ont pas été communiquées :   

  • « Dans quelle mesure pensez-vous que cette nouvelle organisation permettra de réduire le délai de prise en charge du bénéficiaire ? » 
  • « Dans quelle mesure pensez-vous que cette nouvelle organisation améliorera la satisfaction des bénéficiaires ? » 
  • « Dans quelle mesure pensez-vous que cette nouvelle organisation améliorera votre confort de travail ? » 
  • « Avez-vous des préoccupations concernant cette nouvelle organisation ? » 
  • « Voyez-vous des obstacles à la mise en place de cette nouvelle organisation ? » 

Enfin, manquait la présentation de la grille d’auto contrôle et la présentation des futurs tableaux de planning d’appel. Ces éléments sont importants car s’ils donnent un sentiment de maitrise à la direction, ils ont surtout comme effet une charge de travail supplémentaires pour les managers. 

Sur l’enregistrement des appels, votre CGT a souligné le caractère unique de la relation de confiance avec nos ressortissants. Cette confiance permet à la personne d’exposer librement ses difficultés afin que les CAS écoutent, comprennent et trouvent les meilleures options. Cette mise en confiance nous parait compromise si les premiers mots échangés sont axés sur la possibilité d’enregistrement des conversations. Le risque est grand de voir le demandeur se refermer et pour le conseiller de rater l’information qui aurait permis de trouver la meilleure solution. Le mieux serait que la direction abandonne cette idée d’enregistrement car, même si elle insiste sur le caractère volontaire, on sait que dans le temps les dérives apparaitront. 

L’avis des élus sera recueilli le 24 juillet. Si cette direction renonce à certaines idées saugrenues peu en adéquation avec l’aspect opérationnel, un avis positif n’est pas impossible. 


QVCT : Pan dans l’aidant ?  

Il y a un an votre CGT signait l’accord sur la Qualité de Vie et les Conditions de travail qui contient un chapitre entier sur la situation des salariés aidants. Qu’est-ce qui a changé, la réponse est simple : Rien. 

Votre CGT milite depuis 2018 pour un accord dédié aux aidants parce que cela assure sa visibilité est donc oblige la direction à “rendre des comptes”. Le fait d’intégrer ce sujet dans un accord plus global n’était pas pour nous satisfaire mais, nous avions estimé qu’ENFIN! la direction allait s’y mettre. 

Nous estimions que cela contribuerait à rendre visible l’existant, mais surtout à avancer sur d’autres solutions pour accompagner et valoriser nos collègues qui jonglent entre travail et soutien à leurs proches.  

Parce que 25% des Français.es sont aidant.es et 58 % sont en activité professionnelle, votre CGT devait saisir l’opportunité proposée par les RH qui avouaient méconnaitre le sujet. Il faut reconnaitre que cet aveu était à la fois honnête mais terrifiant car notre groupe proposent des dispositifs à destination des entreprises clientes pour leurs salariés. 

Nous pensions donc que les RH allaient solliciter nos experts internes pour le bien de tous les salariés du groupe. 

Hélas, après un an, le constat est accablant. Aucune cartographie des aidants et des besoins n’a été effectuée malgré les demandes insistantes et récurrentes de votre CGT. 

On ne choisit pas d’être aidant. Ça vous tombe dessus et vous faites face comme vous le pouvez, souvent en vous oubliant, et toujours en entrant dans une spirale de problèmes qui s’enchainent et s’accentuent. Le congé proche aidant n’est pas la solution miracle. 

Nombreux sont celles et ceux contraints de prendre des jours sans solde faute de meilleures solutions. Cela a un impact sur : 

  • Le salaire 
  • Réduction des jours de congés de l’année suivante 
  • Réduction du montant de l’intéressement  
  • Impact sur les cotisations retraites et donc sur le montant futur de la pension 

Pour celles et ceux qui n’ont d’autres solutions que de passer à temps partiel, vous prenez tous les ingrédients ci-dessus et ajoutez-y le non-avancement de carrière et l’oubli dans la distribution des primes et augmentations individuelles. 

Il faut avoir à l’esprit qu’en permanence vous devez justifier et multiplier les démarches administratives auprès de la RH, de la paie… Sous l’œil pas toujours bienveillant du manager et des collègues alors que l’échange avec l’assistante sociale du groupe devrait suffire. Pour des personnes déjà préoccupées par la santé de leurs proches et l’organisation qui va avec, ça fait beaucoup. 

Une meilleure prise en compte des aidants est bénéfique pour l’ensemble des salariés. Le contrat prévoyance s’en portera mieux, les aidants développent des expertises qui sont porteuses de valeur pour le groupe… Si les réponses peuvent être individuelles, le sujet est collectif ! 

Avoir une direction au point mort sur le sujet, pour un groupe de protection sociale, c’est inacceptable pour votre CGT qui saisit l’occasion de cet anniversaire pour rappeler la direction a ses engagements !