Newsletter CGT AG2R Mars

newsletter CG AG2R Mars

La CGT AG2R vous présente sa newsletter du mois de mars : bonne lecture !

Plan d’entreprise : AG2R devient le temple de l’enthousiasme !

Le gratin du paradis social « Mondiale exécutive », accompagné de quelques seconds couteaux, est venu semer les graines de l’euphorie et de l’exaltation dans un tour de France des centres de gestion. Si vous ne les avez pas vus, c’est que vous n’êtes pas managers. Le principe est de faire croire à ces derniers qu’ils sont privilégiés, donc importants. Leur importance les rend responsables, donc coupables en cas d’échec. Ils resteront mal payés, corvéables à souhait mais les plus naïfs auront le sentiment de participer à quelque chose de grand. « Nouvelle donne », « on ne lâche rien », « tous agiles » « co-construction » …

Le nouveau champ lexical AG2R foisonne d’expressions qu’il faut assimiler rapidement pour être le plus corporate. Ce ne sont plus des éléments de langage que nous sert la direction, mais un lavage de cerveau dans les règles. Le principe, piqué à G. Orwell et sa novlangue consiste à ce que tout le monde ait le même vocabulaire.

En effet, une fois que l’on parle tous pareil, on pense tous pareil et il ne peut plus y avoir de critique qui émerge !

A la CGT, comme l’immense majorité des salariés, nous sommes extrêmement attachés à l’entreprise. Pour nous, « engagement sociétal » aura toujours plus de valeur que « performance financière » ; « engagement collectif » resonne plus fort que « responsabilité individuelle ». La richesse du groupe, ce sont ses commerciaux, gestionnaires, conseillers clientèles… qui s’engagent chaque jour pour donner sens !

Ce ne sont donc pas quelques expressions (même le « on ne lâche rien » piqué à la CGT) qui vont nous convaincre d’une soudaine empathie de nos dirigeants pour les salariés !


Budget CSE, quand tout augmente, sauf les prestations !

Dans l’âpre bataille des NAO pour obtenir des augmentations, l’élément majeur mis en avant par les organisions syndicales face à la direction a été l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat. Comme Harpagon, l’avare de Molière, la direction fait de l’avarice depuis longtemps mais en le sachant.

Le résultat des NAO, significatif certes, reste très loin des attentes !

La CGT, FO et SUD ont donc été très surpris de la proposition de la CFDT, la CFE-CGC et l’UNSA de proposer un budget CSE avec des prestations en baisses.

Pour le trio favorable à la baisse, l’incertitude sur le nombre de recrutements en 2023 et le besoin d’avoir des réserves importantes pour faire face à une éventuelle forte consommation des prestations justifie cette position.


Projet MEARI : Les salariés attendent plutôt une Ferrari !

ESPECES est l’outil de gestion des prestations de la prévoyance et MEARI est le projet d’accélération des évolutions de cet outil. Il est de notoriété publique que les gestionnaires sont noyés sous la charge de travail et que les délais de traitement deviennent intenables.

MEARI est donc une rustine dont l’objectif est de soulager nos collègues dans l’attente de… 2028 (!) date à laquelle, nous dit-on, la plateformisation devrait tout simplifier.

Plus que 5 ans à attendre avant de passer à la vitesse supérieure, quel soulagement !


Réorganisation de la Direction de l’Action Sociale : Du beaucoup mieux mais encore des attentes !

Nous voilà enfin débarrassés de la précédente organisation des 3 mousquetaires puisqu’ils étaient 4 avec le directeur qui a quitté le groupe. En effet, nos quatre petits bonhommes avaient joué la DAS au Monopoly sans se soucier des équipes*.

La nouvelle directrice a donc mené tambour battant une revue complète de la DAS pour remettre sur les rails une direction chancelante. Sa compréhension des problématiques et sa franchise dans le jeu de questions/réponses nous ont séduits. Pour autant, et malgré des perspectives positives, tout n’étant pas encore définitivement arrêté, la CGT reste prudente dans son avis remis en CSE. Cliquez ci dessous pour lire l’avis complet :

* Le temps nous a donné raison. Lire nos communications de l’époque.


Réorganisation de la DSID : En attendant la prochaine…

Gérer l’urgence, rattraper le retard et préparer l’avenir. Tel est l’ambition du directeur de la DSID et de sa nouvelle organisation. L’ambition est forte, mais cette direction a-t-elle les moyens de son ambition ?

Point faible de la vision du directeur, l’absence total de mesures de lutte en faveur de l’impact écologiques. C’est ce que nous relevons dans notre avis.

Evidemment, nous insistons lourdement sur la rémunération qui, combinée à une souplesse de jours de télétravail, embarquera les équipes qui ont soif de projet après des années de déception larvée.

Retrouvez notre avis complet en cliquant ci dessous :


Mode de déplacement des salariés : La direction responsable de rien, des salariés coupables de tout !

La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprise) est un concept qui désigne la prise en compte des préoccupations liées au développement durable, la diversité, l’écologie, l’égalité femmes-hommes… des activités de l’entreprise.

Pour nos dirigeants, l’affaire est entendue puisqu’ils répètent à l’envi, en référence à Molière et son bourgeois gentilhomme, que « Comme Mr jourdain, nous faisions de la RSE depuis longtemps sans le savoir ». Or, quand on y regarde de plus près, dès que la RSE dépasse l’affichage de DECLIC avec un impact réel sur la stratégie du groupe, les choses ne sont plus aussi tranchées.

Depuis longtemps maintenant, sur tous les sujets, la direction s’emploie à reporter sa responsabilité sur les salariés qui doivent faire les efforts qu’elle n’a pas le courage d’assumer. C’est le cas sur la GAPEC ou le salarié est soi-disant acteur de son parcours professionnel, fonction d’accompagnement régalienne des RH qui se contentent de produire de la statistique. C’est le cas sur les managers qui doivent être simultanément leaders, coachs, pilotes, psychologues, bergers…

Avec la présentation en CSE des résultats de l’enquête sur les déplacements, la direction nous a une nouvelle fois démontré son incapacité à prendre ses responsabilités. En effet, l’orientation, non assumée, est de culpabiliser les salariés pour qu’ils s’obligent à réduire leurs déplacements en véhicule pour aller travailler.

Personne aujourd’hui ne peut revendiquer être contre une réduction de son empreinte carbone. Mais là où la direction manque cruellement de courage, c’est quand on l’entend dire que certains profils exigent pour être recrutés de bénéficier de véhicules de fonction (et on ne parle pas ici d’une gamme de véhicule commune à celle de nos commerciaux). Pour ces profils très recherchés, pas de restriction ! C’est un peu comme si nos dirigeants multipliaient les voyages en jet privé et que pour compenser cette pollution, les salariés doivent prendre leur vélo !

Comme l’a rappelé la CGT, il faut que la direction cesse son discours d’accompagnement de la transition. Il n’est plus question de transition mais de rupture. La planète brûle, les nappes phréatiques sont au plus bas…

Au cours des échanges, il nous est apparu évident que la direction RSE ne pèse pas suffisamment sur les décisions de l’entreprise. Nous devons forcer la main à la direction générale pour qu’elle soit plus ambitieuse et que les changements soient plus importants et plus rapides.

La CGT pense que les salariés sont prêts à faire de gros efforts si la direction y met les moyens. Plus de télétravail y contribuera, la nomination de référents RSE de proximité, dotés de moyens, déclencheront des actions de sensibilisation et de pédagogie sur les sites, la mise en place d’un forfait mobilité durable (la CGT l’a encore revendiqué lors des NAO) sera un accélérateur, des douches sur tous les sites, des garages à vélo sécurisés…


Pour nous contacter : cgt.ag2r.reunica@gmail.com

Pour adhérer en ligne : BULLETIN D’ADHÉSION – CGT AG2R REUNICA – CGT LA MONDIALE (google.com)