Challenges et primes commerciales
Les organisations syndicales avaient bien anticipé ce que deviendrait la transformation de la distribution : Un acharnement pour écœurer les commerciaux, les assistantes, les technico… Pour la CGT, l’objectif à peine voilé était de détruire le « E » et le « P » !
Durant la construction du projet, ceux qui ont eu l’outrecuidance de penser que le modèle « PRO » datait furent écartés, c’est dire la violence de ce à quoi il fallait s’attendre !
L’avis unanimement négatif des élus du CSE, leurs préconisations et leurs alertes sur cette transformation n’ont rien changé. Pour la direction commerciale, c’est marche ou crève ! Arrêts maladies, démissions, ruptures conventionnelles… Rien n’est trop moche pour mettre à genoux la force commerciale d’AG2R.
Les premiers devant disparaître sur la liste de la Direction sont toutes celles et ceux qui ont un contrat de travail ex-Réunica. Ils font soi-disant « taches », alors « qu’ils changent de contrat ou qu’ils dégagent » et les objectifs sont au service de cette cause. Chacun doit les défendre car c’est la première digue. Lorsqu’elle cédera, ce sera au tour des autres et ça a déjà commencé !
Les commerciaux, les assistantes, … qui nous contactent n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer leur maltraitance. Les chiffres victorieux brandis comme étendards pour Task force, le Rush Phoning ou la création d’une vidéo (très bien faite – à voir sur DECLIC) ne suffisent pas à masquer le dégoùt et le découragement ! La CGT se tient à vos côtés !
Depuis des mois, les organisations syndicales exigent une présentation des challenges et des primes dans le cadre du CSE ou d’une commission métier puisque le COVID a évidemment tout changé. Jusqu’à présent, l’obséquieuse direction commerciale refusait cette transparence. Elle impose finalement une réunion lundi après-midi en ne communiquant les documents de travail que le vendredi à 16H30 !!!
Pourquoi écrivons-nous « la prise d’otages » ? Car y aller, c’est plier au dictat d’une direction qui affiche ouvertement son mépris pour les élus mais surtout pour ses salariés ! Ne pas y aller, c’est trahir toutes celles et ceux qui chaque jour se battent pour conserver ou aller chercher de nouveaux contrats dans des conditions exécrables.