Agirc-Arrco : le Medef reste droit dans ses bottes

A l’issue de la troisième réunion de négociation sur l’avenir des retraites complémentaires, vendredi 10 avril, Marie-José Kotlicki, la secrétaire générale de l’Ugict négociatrice de la délégation CGT a regretté que le Medef « reste droit dans ses bottes et ne lâche rien sur les mesures d’austérité » visant les retraités et les salariés.

Dans un premier document, le Medef proposait un plan d’économie de 7,1 milliards d’euros à l’horizon 2020, misant notamment sur un recul de l’âge de la retraite à taux plein, en appliquant des abattements dégressifs et temporaires sur les pensions, de 62 ans à 67 ans.

Mais, face aux réticences des syndicats, le Medef a proposé vendredi que ces abattements ne concernent pas les générations nées en 1957 et 1958, qui peuvent prétendre à un départ dès 60 ans dans le cadre du dispositif carrière longue, ainsi que les retraites non soumises à la contribution sociale généralisée (CSG).

Mais il reste que les propositions patronales induiraient « de facto » un recul de l’âge de départ et feraient « tache d’huile sur les autres régimes », selon Sylvie Durand (Ugict-CGT) qui fait également partie de la délégation CGT.

La prochaine réunion aura lieu le 27 mai, le Medef devant proposer un nouveau document de travail le 22.