8 mars : journée de lutte pour les droits des femmes

8 mars CGT AG2R

Ce n’est pas une journée au cours de laquelle l’employeur offre des fleurs. C’est la journée qui fait prendre conscience à l’employeur du chemin qu’il lui reste à parcourir pour que les femmes de l’entreprise obtiennent la même rémunération que les hommes de l’entreprise.

Certes AG2R n’est pas la pire entreprise en matière d’écarts de rémunérations. Mais le groupe n’est pas non plus exemplaire. L’index égalité femmes – hommes le confirme puisqu’il est en baisse de plusieurs points cette année.

Ce n’est pas non plus parce qu’en 2023 les organisations syndicales du Groupe ont signé l’accord égalité professionnelle, qu’il faut en conclure que le combat est gagné.

D’ailleurs lors du dernier CSE, la CGT faisait remarquer qu’au sein du Comité de Direction Général, seules 2 femmes étaient encore présentes. Depuis la nomination du Directeur Général, quatre ne font plus partie des effectifs !!!

Au-delà des marqueurs forts sur les rémunérations et l’accès des femmes à des postes à responsabilité, le quotidien des femmes n’est pas celui des hommes. Laquelle ne se fait pas régulièrement couper la parole par un homme ? Combien sont-elles à éviter de porter les vêtements qu’elles auraient souhaité pour éviter des situations compliquées …

L’idée n’est absolument pas d’opposer les femmes et les hommes mais de rappeler que le bien vivre ensemble est une richesse pour tous, et passe par le respect de chacun.

Lors du CSE, la CGT a rappelé quelques chiffres issus du baromètre 2024 du haut conseil à l’égalité des femmes et des hommes :

  • 17% des femmes disent avoir des difficultés à prendre la parole dans un groupe
  • 46% des femmes vs 22% hommes disent avoir été moins bien traitées en ce qui concerne les embauches ou de promotions
  • 34% des femmes n’osent pas demander une promotion ou une augmentation
  • 75% des Français pensent que les propos sexistes ou actes sexiste restent impunis

Chacun est conscient de ces inégalités et les trouve anormales. Pourtant, une forme de défaitisme et de confort intellectuel, pour ne pas choquer en disant une fainéantise intellectuelle, s’empare de chacun pour dire qu’il n’y a pas vraiment de solution, qu’il faut du temps…

Et c’est tout l’inverse ! Des solutions il y en a, et du temps nous n’en n’avons plus !


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