25 novembre : Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes
En 1999, les Nations Unies crée la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes avec pour objectif de dénoncer les stéréotypes de genre et sensibiliser aux violences à l’égard des femmes. Cette journée a lieu chaque 25 novembre.
Au quotidien, dans la sphère publique ou privée, des milliers de femmes et de jeunes filles sont victimes d’humiliations, de harcèlements, de viols, de violences sexuelles, de féminicides.
Dans le monde, il suffit d’évoquer le sort des femmes afghanes pour en prendre conscience. Mais dans de nombreux pays, le sort des femmes se dégradent : au Mexique (10 féminicides par jour), en Turquie alors que le pays vient de quitter la convention de la lutte contre les violences faites aux femmes… Dans de nombreux pays, le mariage forcé existe et régulièrement pour des jeunes filles de moins de 15 ans. Près de 200 millions de femmes sont victimes de mutilations génitales.
En France :
Malgré la mise en lumière ces dernières années et la sensibilisation faite sur le sujet, l’impunité autour des violences à l’égard des femmes existe. Ainsi en 2023 les statistiques sont glaçantes :
- 94 000 femmes sont victimes de viol ou tentatives de viol chaque année selon le ministère de l’intérieur ;
- 12% seulement des femmes qui ont subi un viol ou une tentative de viol portent plainte selon Amnesty international France et 73% de ces plaintes sont classés sans suite ;
- 230 000 femmes ont été victimes de violences commises par leur (ex-)partenaire *;
- 103 féminicides recensés ;
- 319 femmes ont subi une tentative de féminicide * ;
- 773 femmes ont tenté de se suicider ou se sont suicidées à la suite du harcèlement de leur (ex-)conjoint *.
*Rapport annuel de la mission interministérielle
Dans le groupe :
Dans le cadre de l’accord QVCT (Qualité de vie et des conditions de travail), la CGT a obtenu la création de référents harcèlement moral. Ces référents sont en cours de désignation et nous vous donnerons leurs noms dès qu’ils auront reçu la formation adéquate.
La CGT revendique toujours l’affichage sur tous les sites d’un « violentométre ». Le « violentométre » est un outil qui mesure si une relation ou un environnement est sain ou violent que ce soit pour une relation professionnelle ou amoureuse.
Concernant le harcèlement sexuel et les violences sexistes, vous pouvez contacter en toute confidentialité Grégory Marmet, réfèrent harcèlement nommé par le CSE et/ou la référente nommée par la direction, Cécile CAMY.
Si vous êtes victime de violences conjugales, l’entreprise peut vous aider. Contactez l’un des deux référents ou l’assistante sociale. Des solutions existent !
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