suivi de l’accord télétravail

Le 28 avril s'est tenue la commission de suivi sur l'accord télétravail. La CGT, comme à son habitude, a soulevé un certain nombre de questions, et vous présente son compte rendu.

En ce qui concerne l’évolution du télétravail à l’issue de la situation de crise, la Direction reconnait que sa vision sur le sujet a changé : « si le télétravail n’avait pas été mis en place en amont dans la société, aujourd’hui, nous serions morts. »

Elle reconnait que ni la DRH ni les OS n’ont été réticentes au télétravail contrairement à une partie de l’équipe managériale. C’est sur ce sujet qu’il va falloir continuer à œuvrer mais elle pense qu’après le travail à la maison d’une grande majorité du personnel, les responsables vont avoir beaucoup de mal à refuser les demandes des salariés. Même s’elle reconnait que pour quelques-uns, n’étant pas parfaitement autonomes, il ne sera toujours pas possible pour eux, d’accéder à leur requête.

La question a été posée à propos des Cicas dont la demande de télétravail a toujours été refusée. La direction estime que le rôle principal de ce service est de recevoir la clientèle. L’argument soulevé par quelques syndicats est de dire qu’une journée par semaine serait tout à fait possible puisque les collègues doivent numériser les documents. La Direction le note sans grand enthousiasme. La CGT continuera de revendiquer cette demande, dans le groupe comme dans la branche.

Pour la DRH, à ce jour 100 % des salariés ont accès à Microsoft. En ce qui concerne les applicatifs dédiés aux métiers, elle n’a pas d’information.

Les commandes sont en cours car les salariés doivent être équipés en 100% PC portable (à l’avenir, les écrans fixes seront gardés contrairement aux postes téléphoniques), puisque « tout le monde ne reviendra probablement pas au bureau le 11 mai. »

Seuls les sites de ARPEGE, MJMUTI et CPM posent problèmes avec le travail à distance car ils ont de gros soucis avec les serveurs.

La question se pose pour les salariés de la Martinique dont les enfants ne retourneront pas à l’école avant le mois de septembre.

La perception du télétravail avant et après sera différente ; l’accord signé en 2018 sera revu. La Direction est tout à fait favorable à une discussion et réfléchira aux cas des salariés dont l’activité est inférieure à 80% et pour lesquels le télétravail leur était, jusqu’ici, refusé.

Dès le retour à la « normale », les nouvelles demandes de télétravail devront passer par Néocase et les postulants devront procéder aux formations en ligne.

Les salariés, bénéficiant d’un restaurant d’entreprise, n’ont ni accès au RIE ni aux tickets restaurant. Cette discrimination est entendue et la Direction y réfléchit . Cependant, tous les collègues qui ont engagé des frais (cartouches d’encre, PC portables personnels, fauteuils…) ne se verront pas dédommager. La CGT maintient sa demande également d’une équité de traitement entre les télétravailleurs bénéficiaires de tickets restaurants et ceux bénéficiant d’un RIE.

Le numéro vert d’aide psychologique a été utilisé par quelques salariés. Des médecins du travail, psychologues et service social sont présents pour tous ceux qui en ont besoin.

Numéro vert 0800 08 32 19

La direction restera attentive à toutes les personnes angoissées à l’idée de retourner sur leurs sites.

Nous le serons également, n’hésitez pas à revenir vers nous en cas de besoin.