Réorganisation de la DAS
Ceux qui m’aiment prendront le train…
C’est vrai qu’on l’aime bien le directeur de la Direction des Activités Sociales, en tout cas beaucoup plus que la désorganisation de sa direction qu’il présente aux membres du CSSCT, et qu’il va mettre sur les rails dans les prochaines semaines.
Pour autant, avec nos interventions courtoises mais sans complaisance, pas sûr que la CGT ait un ticket…
La cohérence du projet est un peu comme le quai 9 ¾ ; difficile à trouver et réservé à quelques initiés. Il est vrai que lorsqu’on embarque une poignée de décideurs dans un carré VIP pour envisager une nouvelle organisation, ils ont la fâcheuse tendance à se partager le gâteau. Si pour certains, ce train a des allures de Pôle Express, pour la grosse majorité il faudra s’assurer qu’ils n’embarquent pas dans le Dernier Train pour Busan.
C’est ce qu’a souligné la CGT en comparant les 3 mousquetaires qui se sont jetés sur le grisbi à la bande des Dalton, tant le hold-up up est flagrant.
Sous couvert de la création de l’IRC, on assiste au crime de l’orient express dont la DAS est la victime. On peut dès lors s’interroger s’il vaut mieux être dans le mauvais train ou rester en gare.
La méthodologie du chef de gare a braqué les DR, crispé les RDAS, et désorienté l’ensemble des équipes… pas moins ! D’autres en auraient avalé leur sifflet…
Dans notre groupe « la transversalité » et « l’agilité » sont les maîtres mots de toutes évolutions d’organisations depuis plusieurs années. La recherche de lignes hiérarchiques minimalistes pour favoriser réactivité et prise d’initiative est un objectif constant. De fait, la feuille de route de la DAS a de quoi surprendre tant elle a un train de retard !
Des salariés auront leur directeur en N+6 ! C’est très loin de la 1ère classe et la locomotive va devoir tirer une longueur de wagon digne du Transperceneige, dans lesquels des salariés seront mis en danger tant le management à distance n’est à ce jour pas stabilisé !
L’ouverture de quelques postes, qui permettront à une poignée de salariés une évolution de carrière, nous interpelle tant l’impression que le copinage semble être le facteur prépondérant du recrutement au détriment de la compétence. Ceux qui restent à quai apprécieront !