Protocole sanitaire : Subir plutôt qu’anticiper !

Situation sanitaire

A la demande des organisations syndicales, une CSSCT s’est tenue ce jour afin de faire évoluer le protocole sanitaire. L’objectif pour elles : Plus de sécurité en amenant de la souplesse !

La direction n’a bougé aucun curseur malgré des demandes précises et raisonnables (cf déclaration ci-dessous). Pour justifier cet attentisme, l’unique argument de la direction est de dire « nous sommes au-delà des préconisations du gouvernement ».

Rappelons que les mêmes n’ont eu de cesse de critiquer les obligations gouvernementales qui s’imposaient aux entreprises, militant pour laisser les employeurs décider.

Voilà donc la réalité de nos décideurs, des faux nez qui ne décident rien ! Ils subissent plutôt que d’anticiper et qui font le choix de jouer la santé des salariés à la roulette russe !

Ce qui pourrait juste évoluer, c’est la capacité pour les managers d’imposer le jour de télétravail sans concertation avec le salarié en réintroduisant l’outil PARC.


Déclaration de l’ensemble des élus à la CSSCT du 3 décembre :

La CSSCT rappelle que   l’employeur a l’obligation de veiller à la santé des salariés et engage sa responsabilité civile et pénale. Les propositions de la CSSCT répondent à minima à cette obligation et mettent l’employeur face à ses responsabilités

Au regard de l’évolution de la crise sanitaire, les élus CSSCT demandent :

  • La possibilité d’avoir une journée supplémentaire de travail à distance au-delà des jours prévus de l’accord de télétravail sur la base du volontariat.
  • En cas de cluster les élus souhaitent que l’ensemble des salariés du service soient mis en isolement et que les Rprox soient informés le plus rapidement possible.
  • L’attribution d’un titre restaurant par jour de travail pour l’ensemble des salariés qui n’utilisent pas le RIE.
  • L’abandon des plages fixes pour les salariés se rendant sur site.