Le 8 mars, gagnons l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

LE 8 MARS

Le 8 mars, ce n’est pas la journée de LA femme, ce n’est pas la Saint Valentin ou la fête des mères… C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, c’est le moment de se mobiliser pour gagner enfin l’égalité ! Cette lutte est indispensable, car nous sommes encore très loin de l’égalité entre les femmes et les hommes, particulièrement au travail : les femmes gagnent, en moyenne, toujours 28,5 % de salaire en moins. Chaque jour, c’est comme si les femmes arrêtaient d’être payées à 15h40.

Partout dans le monde, les femmes se mobilisent et de plus en plus d’hommes refusent d’être enfermés dans des rôles stéréotypés et aspirent à sortir des rapports de domination. Chaque 8 mars, syndicats et associations féministes appellent à une grève féministe pour exiger l’égalité, au travail comme dans la vie.

Mais au fait, pourquoi 15h40 ?

Alors qu’elles sont maintenant plus diplômées que les hommes, les femmes gagnent toujours, en moyenne un quart en moins.

C’est comme si chaque jour elles arrêtaient d’être payées à 15h40.

4 facteurs expliquent principalement cet écart :
— Le « plancher collant », les temps partiels qui sont la norme dans de nombreux métiers féminisés et génèrent horaires décalés, précarité et salaires inférieurs au smic mensuel.

Plus de 90% des temps partiels dans le groupe AG2R sont des femmes. Les chiffres montrent que leur rémunération salariale n’évolue pas au même rythme que les salariés à temps plein.


— Les « parois de verre », la dévalorisation des métiers dans lesquels les femmes sont concentrées, où les qualifications, les responsabilités et la pénibilité ne sont pas reconnus.

les catégories cadres dans le groupe AG2R sont celles ou les discriminations salariales sont les plus marquées, au niveau des primes ou des rémunérations.


— Le plafond de verre ou « plafond de mère », les discriminations de carrière et le fait que les femmes accèdent moins aux responsabilités professionnelles.

Sur les 10 plus hauts salaires du groupe, seules 2 femmes sont présentes.


— La part variable de la rémunération et les primes qui, sous une apparente neutralité dissimulent en fait des critères indirectement discriminants pour les femmes (présentéisme, charisme, participation au chiffre d’affaire…). C’est ce qui explique que plus on monte dans la hiérarchie de l’entreprise, plus les écarts se creusent.

dans le groupe AG2R, en 2021, l’écart moyen de rémunération au détriment des femmes est de 2.6% alors qu’il était de 2.4% en 2018, soit une discrimination en progression de 0.2%. Entre le score affiché et la réalité, pourquoi parler de sujet qui fâche !

Guide ‘prévenir les violences sexistes et sexuelles au travail’

https://www.egalite-professionnelle.cgt.fr/