Accord télétravail : des évolutions significatives

Vos élus CGT ont souhaité apporter des modifications à l’accord télétravail afin de l’adapter aux remontées des salariés face à la situation des derniers mois.

Mais, avant de discuter d’adaptations permettant de répondre à certaines situation (temps partiels…) la CGT s’est assurée auprès de la direction que la renégociation de l’accord télétravail (prévue en fin d’année) comportera un volet dédommagement financier (achat de matériels, électricité…).

Enfin, la CGT reste attachée à plus de souplesse pour que certains salariés puissent bénéficier de 3 jours de télétravail lorsque le métier le permet.

L’aboutissement des négociations a permis :

L’élargissement aux temps partiels à partir de 50% de temps de travail contre 80% précédemment ; le nombre de jours sera fonction de leur temps de présence théorique sur site (hors congés, rtt etc)

Nombre de jours de travail par semaine (quel que soit le nombre d’heures travaillées) Nombre de jours de télétravail par semaine Exemples de taux d’activité
51 à 2100 ; 50% (travail réalisé sur 5 demi-journées) ; 90% (travail réalisé sur 4,5 jours)

41 à 2
80% (travail réalisé sur 4 jours) ; 88,86% (travail réalisé sur 4 jours) ; 95% (travail réalisé sur 4 jours) ;
31
60% (travail réalisé sur 3  jours) ; 50% (travail réalisé sur 2,5 jours ; 50% (travail réalisé en alternance 2/3 jours –1 jour de télétravail les semaines de 3 jours)

Le télétravail devient la norme : les directions qui le refusaient jusqu’à présent devront le justifier et revoir leur organisation afin de permettre la mise en place du télétravail, et ce pour chaque métier concerné.

  • L’ancienneté requise pour télétravailler à 3 mois, pour le 1er jour (vs 6mois) et le 2ème jour (vs 1 an)

  • Les alternants peuvent désormais télétravailler une journée par semaine

  • Ajout de deux nouvelles formules de télétravail, en plus de la possibilité des deux jours fixes par semaine
    • Un jour fixe et un jour flottant / semaine
    • Deux jours flottants / semaine

Cette souplesse (voulue par la CGT mais conditionnée par une sécurisation pour éviter tout abus managérial) va permettre d’ouvrir le télétravail à des fonctions supports qui en étaient exclues ou limitées à 1 jour/semaine. En cas de modification imposée par le manager que ce soit la formule ou les jour(s) télétravaillé(s),  il devra  justifier les raisons de cette décision auprès du salarié.

Les jours flottants seront déterminés d’un commun accord dans le respect du délai de prévenance (15 jours avant la période). Dans l’hypothèse où le salarié propose les jours flottants et à défaut d’objection du manager, les jours sont considérés comme acceptés. Les reports du ou des jours de télétravail, qu’ils soient fixes ou flottants, ne devra pas conduire à des modifications permanentes du calendrier déterminé entre le salarié et son manager. Le recours au télétravail doit permettre le maintien de la bonne organisation de l’activité du service ainsi qu’un meilleur équilibre vie professionnelle, vie personnelle.

Les salariés en situation de handicap, en mi-temps thérapeutique, ou vivant toute autre problématique de santé, peuvent contacter la médecine du travail, afin qu’elle préconise des mesures individuelles adaptées.

La CGT estime que sa proposition initiale d’un quota de jours flottants, en plus des deux jours fixes, étaient pertinente et moins chronophage pour les managers qui vont devoir organiser les jours de présence tous les 15 jours.

Parce que la direction a accepté une grande partie de nos propositions, la CGT signera cet accord pour ouvrir plus largement le télétravail.

Pour la CGT, la mise en place de jours flottants doit permettre de convaincre la direction d’assouplir le prochain accord en ouvrant la possibilité  3 jours de télétravail par semaine.