8 Mars 2019 journée de lutte pour les droits des femmes

Officialisée par les Nations Unies en 1977, la journée de lutte pour le droit des femmes trouve son origine au début du XXe siècle, lors des luttes des ouvrières et suffragettes pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

Officialisée par les Nations Unies en 1977, la journée de lutte pour le droit des femmes trouve son origine au début du XXe siècle, lors des luttes des ouvrières et suffragettes pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

 C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes.

La Journée internationale des droits des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité.

La CGT AG2R REUNICA et La MONDIALE ont donc naturellement souhaité vous informer sur ce sujet qui les touchent tout particulièrement.

Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, la lutte continuera !

15h40 !

Cette mobilisation est née en Islande il y a maintenant 42 ans, en 1975. À 14h08 précisément, des femmes se sont mises en grève pour rejoindre le centre de la capitale et manifester à l’occasion de ce qu’elles ont appelé le « jour de repos des femmes ».

Pourquoi 14h08 ? Parce qu’elles ont estimé qu’à partir de cet horaire, elles travaillaient sans être payés, en prenant comme référence le salaire moyen d’un homme.

Ce mouvement s’est répété en 2005 et en 2008. Le mouvement a été adopté par les Françaises en novembre dernier : elles ont été invitées à quitter leur travail à 16h34 pour protester contre les inégalités salariales. Le 8 mars prochain, un appel de syndicats, associations féministes, ONG, organisations de la jeunesse, appellent les femmes à se mettre en grève à 15h40.

Les femmes sont toujours payées en moyenne 26% de moins que les hommes sur l’ensemble de leur carrière :

30% des femmes travaillent à temps partiels (4 fois plus que les hommes) ;

Elles sont concentrées dans des métiers dévalorisés socialement et financièrement ;

Elles ont un moins bon déroulé de carrière ;

Elles touchent moins de primes individuelles.

Les femmes représentent 80% des temps partiels en France et plus de 90% dans le groupe AG2R LA MONDIALE (ce qui impactera leur retraite !) et 80% des foyers monoparentaux. Elles sont plus exposées à la pauvreté car le salaire médian des foyers monoparentaux est inférieur de 30% à celui d’un couple avec enfants. (Pour rappel notre employeur a proratisé la prime « macron » pour les temps partiels).

Un chemin vers l’égalité a déjà été parcouru depuis les années 70 mais la réduction des inégalités s’est considérablement ralentie et stagne depuis la fin des années 90 en dépit d’un véritable arsenal législatif.